à propos de séduction
Assis au carrefour des choses
je regarde les gens passer
Assis au carrefour des choses
J’attend le temps passer
Je regarde et je veux bien
dans l’intranquilité pourtant.
Combien d’illusions?
Combien de fantasmes faudra t’il encore pour voir la peau des choses?
La nudité du réel qui ne se cache plus?
La réalité vibrante qui ne triche pas?
La peinture n’est pas que pur élan.
C’est aussi une bataille intraitable dans la matière de l’élan.
Quelle dose de séduction met on dans chaque tableau?
Si l’on cherche à séduire quand on à plus confiance en soi
alors je n’ai pas beaucoup confiance en moi.
Et la guitare? la danse? la poésie?
Quelle est la part de séduction?
L’art n’est il pas finalement l’art de séduire?
De s’accommoder? de se raccommoder?
Et quand bien même il le serait...Il est peut-être le signe d’un profond dés-amour...
D’une blessure béante
D’un amour déçu...
Qu’es ce qui n’est pas séduction?
Sentiment vrais qui ne cherche pas à être aimé
Qui ne cherche pas à attirer le regard
Qui ne cherche pas à être beau,à être intelligent, à être aimable ...
Sentiment vrais, qui exprime ce qui est...
Peint on à partir de sentiments?
Souvent je peins à partir de ma douleur, de ma nécessité
de mon désir aussi.
Es ce que je peins à partir de ce qui Est ?
ou à partir de ce qui n’est pas?
et de ce que je voudrais?
De ce qui me manque?
De ce dont je rêve?
D’où es ce que je peins?
Es ce une expérience ou es ce un fantasme?
Peut être que c’est une mise en image de ce que je vis,
De ce que je vis ou de ce que je ne vis pas?
Es ce un reflet de mon âme?
Es ce un accès à l’inconscient?
Tiens les clé de la maison sont dans l’atelier!
La peinture
Un peu comme le yoga n’a rien de confortable
et ressemble plus parfois à une torture où l’égo est coincé dans sa révolte, dans ces discours dans ces désirs.