Maison Racine

Dossier de presse

La boutique/ galerie présente :

LA MAISON RACINE

Ludovic de Valon

La boutique/galerie s’associe aux saisons du Grand Cerf organisées par

ACM et New Angle sur le thème de la forêt, en invitant l’artiste Ludovic de Valon qui présentera sa dernière œuvre « La maison racine », ainsi qu’une série de peintures entièrement réalisées avec des pigments végétaux

Le vernissage aura lieu vendredi 20 octobre 2011 à partir de 17h30.

Exposition du 20 octobre au 16 novembre

le mardi au Vendredi de 14h à 19h

et Samedi de 12h à 19h30

8 passage du grand cerf. 75002 Paris

M° Etienne Marcel . RER: Les Halles .

Contact Martine Gueye :

0142219710 / mob: 0645167970

«La maison racine» trouve son origine dans la création d’un «arbre à vœux» réalisé pour l’association «Frontière de vie» en soutien au peuple Kitchwa de Sarayaku, peuple en lutte pour la sauvegarde de leur territoire face aux compagnies de pétrole situées au cœur de l’Amazonie Equatorienne. http://www.frontieredevie.net

Dans le parc de Bagatelle, en juin 2011 le collectif d’artistes invitait le public à une déambulation poét ique;

performances musicales, chorégraphies, installations de plasticiens...

Après avoir teint 280 morceaux de soie avec des racines de garances, gaude, extrait de bois rouge , et des cochenilles d’Arménie, le public était invité à choisir un tissu, à faire un vœux et à le déposer en cercle concentrique autours de l’arbre. Ici avec la comédienne et chanteuse Martine Démaret .

«La maison racine» (ici en construction dans l’atelier) est une œuvre interactive faite avec les «peaux de vœux», dans laquelle on peut se glisser et passer un moment de contemplation dans la transparence des jeux de lumière .

Elle sera exposé dans le passage du grand cerf du 21 octobre au 16 novembre 2011, vernissage le 20 octobre à partir de 17h30 et accueillera une série de performances entre autre le trio vocal : Béatrice Bodio , Delphine Brual, PamelaNigri

Cette série de papiers à été conçue pour le symposium International sur la teinture végétale qui se tenait à La Rochelle au mois d’avril 2011. http://www.isend2011.com

Au début la technique employée est la même que pour teindre des tissus,

mise en route des bains à chaud, différents pour chacune des couleurs puis les papiers seront séchés, déchirés, recollés... parfois il s’agit d’impression ( monotypes réalisés à partir des fonds de cuves d’indigo) parfois ce seront des encres (extrait de la plante + gomme arabique) mais aussi les techniques de papiers à la cuve (marbrure en suspension dans le bain de teinture) .

Les plantes utilisées pour cette série sont principalement la garance, la gaude, l’indigo (Indigofera et pastel) la fleur de Sophora, l’eucalyptus, brun de quebracho, les solidages.

Pour les noirs c’est le mélange entre le tanin de plusieurs plantes (Eucalyptus, Sophora, noix de galle) et une solution ferreuse.

J’ai commencé à planter les trois couleurs primaires dans un potager du sud ouest de la France : la garance, la gaude et le pastel .

Mon travail commence dans la plantation de cette graine

de couleur, c’est un long processus qui fonctionne avec les saisons et qui s’étale sur des années.

La série exposée à Paris est le fruit de cette lente élaboration où l’origine de la couleur prend une importance toute particulière en lien avec les sujets développés.

Moi qui suis un peintre de la nature il m’importe aujourd’hui de peindre avec la nature, il s’agit moins de la représenter que d’être dans la découverte de ses richesses, de ses mystères et de ses lois.

Les odeurs des bains de fleurs comme celles des racines, la présence et l’action des quatre éléments, la poésie des mélanges de plantes, alchimie du vivant, entrelacement des possibles sont autant de sources d’inspiration.

C’est aussi une manière de rendre hommage à tous ces peuples qui nous précèdent, peuples aux connaissances parfois disparues, parfois oubliées...

Je me plais à espérer que les mémoires ainsi réveillées par l’utilisation des colorants issus de la nature nous aident à réinventer ce monde, un peu plus tous les jours, dans le respect du vivant, du développement durable de notre environnement.